Docteur Frederic Saldmann, auteur de « Le meilleur medicament, c’est vous »
« Notre organisme sait mieux gérer le manque que l’excès. Grâce au jeûne, les gens sont moins fatigués, plus toniques. Il y a aussi moins d’asthme, moins d’allergies, moins de rhumatismes et notre ADN est renforcé. On observe une réduction de la fatigue, un gain de tonus dans la journée. Et ça se voit sur notre visage : le teint est plus clair. On a aussi une diminution de la fréquence des allergies, de l’asthme et des rhumatismes. » Aussi, le jeûne séquentiel permet de “Retrouver les vrais signaux de l’appétit, se mettre à table si on a faim, et ne plus manger de façon mécanique."
Professeur Patrick Baqué, doyen de la faculté de Nice
« J’ai fait plusieurs jeûnes et découvert que l’on peut avoir une énergie étonnante sans manger. Les effets sur le psychisme sont également intéressants. La conscience est plus claire, on éprouve à certains moments une intense sensation de liberté. »
Valter Longo : Professeur en Biogérontologie et Biologie Cellulaire Directeur de l’Institut de Longévité à l’Université de Californie du Sud (USC)
« J’ai récemment fait une présentation devant l’une des plus importantes compagnies pharmaceutiques au monde, et j’ai mis au défi les dirigeants de l’entreprise de mettre au point un cocktail de médicaments dont les effets seraient plus puissants que celui du jeûne. »
Yannick Noah
« Pour ma part, lorsque je suis allé jusqu’au bout, j’ai eu le sentiment de victoire sur moi-même. Le jeûne, on le sait, est lié à la recherche spirituelle. On le voit bien avec le ramadan chez les musulmans ou dans d’autres religions. Gandhi – dont les grèves de la faim sont historiques – à par la suite jeûné un jour par semaine. Bref, le jeûne rapproche de l’essentiel, donc de nous, et la voix intérieure, du cosmos si l’on veut. Je fais du yoga et après chaque nouveau jeûne, je franchis un palier dans la méditation. »
Thierry de Lestrade, Co-réalisateur du documentaire ARTE “Le jeûne – une nouvelle thérapie ?”, auteur du livre du même nom.
« J’ai expérimenté le jeûne en deux phases. J’ai d’abord essayé un jour par semaine. J’ai trouvé cette expérience extraordinaire. Je l’ai vécu comme une libération. On se rend compte très vite qu’on peut se passer de manger pendant toute une journée et travailler. Je buvais beaucoup d’eau, des tisanes. Je me sentais en pleine forme, l’esprit clair. Je croyais que j’allais m’écrouler mais j’ai même joué au tennis contre mon fils qui court comme un lapin, tout en jeûnant. Quand on peut faire ça, on se sent libre par rapport aux exigences du corps, du monde physique dans lequel on se sent souvent enfermé. »
Professeur Henri Joyeux, Ancien professeur des universités-praticien hospitalier de cancérologie et de chirurgie digestive a l’université Montpellier
« Le jeûne est utile pour réduire nombre de maladies de civilisations : obésité, diabète de type II, hypertension artérielle (HTA), maladies rhumatismales, maladies de peau telle qu’eczéma, psoriasis, mais aussi les maladies respiratoires (asthme, broncho-pneumopathies chroniques) et allergies de toute nature, addictions quelles qu’elles soient, tabac ou drogues, telles que marijuana, mais aussi stress de toute origine […]. Comme l’indiquent nos collègues russes et allemands dans le film d’ARTE cité plus haut, le jeûne peut aussi être très utile pour réduire les troubles récurrents de certaines maladies psychiatriques. Il devrait être systématiquement proposé aux patients, sous surveillance médicale, mais pour cela, il faudrait former les psychiatres aux bienfaits des changements des habitudes alimentaires. Cela est aussi vrai pour la plupart des spécialités médicales, de la pédiatrie à la gériatrie, en passant par la cardiologie, la pneumologie, la rhumatologie, la gynécologie, la chirurgie, la neurologie… bref toutes les spécialités médicales gagneraient à s’ouvrir à la thérapie par le jeûne. »